Je cherche un emploi. Enfin un boulot. Un job. Bon d'accord, n'importe quoi qui me laisserait un peu respirer quand je pense à mon compte en banque, à mes dettes, à mes amendes, à la nécessité absolue d'acheter un nouvel appareil photo.
Travailler, je veux bien, j'ai envie même, quoi qu'en dise mon frère (après m'avoir vu l'an dernier rentrer de Paris épuisée pour une mini-semaine de congés accordée par ma gentille entreprise) je ne suis pas "devenue paresseuse". Je ne paresse pas, je profite.
Quoi qu'il en soit, je n'ai plus vraiment le choix. Il faut que je travaille. Alors je cherche. Et c'est là que le bât blesse. Parce que chercher n'est pas une mince affaire. Quand je comprends de quoi il est question dans les annonces, je suis déjà bien contente. Puis je me résigne et je tape : französisch dans les mots clés, en me rappelant pour la 100ème fois qu'il va être assez difficile de travailler si le seul objet de mon job n'est pas de parler francais.
Ca m'arrive de m'effarer moi-même. C'est le cas quand je pense à l'impro presque totale que fut mon arrivée ici. Certes, j'avais un appart et un stage (mal choisi et mal compris), mais je ne vais pas dresser la liste de tout ce que j'aurais du faire avant mon départ et que je n'ai pas fait. Je suis suffisament inconsciente/immature/maso pour aimer me mettre dans des situations délicates. Le problème c'est que l'impro a continué. Cela dit, j'ai bien profité, allez petit frangin, paresseuse c'est presque le mot juste.
Je ne désespère pas de trouver un jour ce qui me fait tout prendre à la lègère (et trouver grave tout ce qui pourrait passer avec quelques éclats de rire). Même si prendre à la légère n'est pas le bon mot. Alors pourquoi je me laisse couler, pourquoi je fais toujours en sorte de me retrouver dans des situations inextricables.
Rien de nouveau sous le soleil, magnifique aujourd'hui, mais ce n'est pas vraiment ce dont je voulais parler - au départ.
Mais de mes actuelles capacités d'adaptation linguistique. Déplorables. C'est une antienne barbante, une tarte à la crème entre Francais expatriés, le petit discours à placer dans un bar avec une bière à la main, sauf que me concernant ca ne me fait plus rire. Je me sens à la limite de l'autonomie zero, là, et j'ai un peu honte. Ne serait-ce que parce que j'aimerais bien pouvoir répondre à la gentille blague de la caissière. Et aussi parce que je me suis assez énervée en parlant des Erasmus pour ne pas faire comme eux : être ici et vivre comme partout ailleurs.
C'est l'état retrouvé du "je suis super motivée". Pour tout, par tout, partout, tout le temps. Même si je suis dans du coton (voire dans la soie) avec J, le rire me tire par le haut.
A propos, c'est étrange cette histoire. Ca serait quand même pas lui Monsieur Pompom?
Et puis une découverte nocturne (ìl y a de bons clips sur MTV, entre 2h48 et 3h24 du matin) :
8.1.08
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1 commentaire:
Hey ! j'arrive à Berlin le 18, çe serait sympa de voir tes cernes violets au Pong ou ailleurs ;)
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