17.4.08

Remontons la pente.

J'ai des listes sur mon frigo. Avec plein de choses à faire, à devenir, à payer, à aimer. Des choses à rayer les unes après les autres. J'ai besoin d'une béquille, eu besoin de temps pour voir que le déclic c'est moi. Alors on y va! Alors on y va?
Les annonces de coloc me font rêver et aujourd'hui je commence les coups de fil. Il pleut et ca ne me fera rien. Même si je n'arrive plus à dormir sans faire des mots croisés. (je m'améliore)
Mon frère arrive dimanche et j'ai hâte.
J est un petit malin avec ses mails au bon moment, quand je prends de nouveau cette distance qui me manquait. Quand je pensais que lui, il ne me retiendrait pas. Et en fait, si.
Tentative d'explosion lundi. Ma colère avait déjà fondu avant même d'arriver chez lui. Putain, ce que je peux avoir du mal à parler, je déteste mes gnnnégnagnourfenfinbonnonmaistuvois. Ca a pris du temps mais j'ai dit ces "trucs" importants, pas de solution miracle, on pouvait s'y attendre mais ca va, ca va, ca va. C'est fatiguant de trouver un juste milieu mais je vais bien finir par y arriver, à une formule du genre Relax take it easy, et puis quand il demande tu as l'impression que je ne t'aime pas, je ne peux pas dire non sans mauvaise foi. C'est comme dans cet horoscope, Monsieur Discret, va t-il revenir en mai pour de vrai?



Dans mes listes il y a des projets, des envies, des fantasmes, des voyages, des objets, des photos, des exaltations, des amis, des inavouables, des jalousies, des moyens, des questions, des remords, des nuits, des attitudes, des mensonges, des sourires, des complexes, des chaussures, des bars, des articles, des avions, des études, des obstinations, des plus jamais ca, des expériences, des dangers, des tentations, des lettres, des dés, des choses magiques, des visages, des poèmes, des mises au point,

au fond ce qui compte, c'est encore de se réveiller en sachant qu'on a cent fois plus de choses à accomplir et à arracher au n'importe quoi que ce que l'on croit.


(* photo : Hervé Guibert)

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