13.3.08

Courageuse, courageuse

A bout de bras. Sur mes épaules.
La patience, la compréhension, l'indulgence. Je puise en moi des ressources que je ne me connaissais pas.
J'ai mis au point un système de résistance, on oscille donc entre joie du moment et les jours après où je m'éloigne.
"Tu ne me laisses pas seul". Ton attendri, "c'est ca qui me fait du bien". C'est vrai. Il m'arrive pourtant d'être fatiguée de jouer à la warrior girl. Auprès d'un grand brûlé.

Jolie soirée, inattendue, apparemment c'est à l'alcool que je dois dire merci, mais quand même. Réveillée par des pleurs d'enfant et une voix qui dit "je vais aller la calmer" dans un baillement. On s'y serait crus. Je l'entends lui parler en espagnol, "Hola chiqua", les rires de la gamine. Ah non. Pas moyen. Que je commence à fantasmer à.
Après ca redevient un peu triste, les bribes de présence, une histoire à laquelle il manque trop de choses.
C'était pas moi qui étais censée avoir le rôle de la jeunette irresponsable?

Il pleut des cordes et il y avait sans exagérer 200 personnes qui attendaient le même bus à la gare de Neukölln. La grève.
Ah oui et il faudrait que ce soir j'ai la force de rester chez moi, genre ma présence n'est jamais acquise, sauf que si. Et merde.

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