1.1.08

Quelquefois je me dis qu'on va bien finir par tomber sur une vérité, à force de s'acharner à chercher. Je suis sûre qu'on en frôle des miettes, de temps en temps, sans faire exprès.
Je me souviens, dans les soirées comme celles d'hier, avant, j'avais comme des flashs de bien-être, ça explosait d'un coup, soudain j'étais persuadée que tout irait bien. C'est un peu dommage que l'alcool ne me donne plus ce genre d'intuition. Contrepartie : éviter la retombée, l'inverse exact, les mauvaises prémonitions à tout va, tout aussi soudainement.
Dans ma boule de cristal je ne vois plus grand chose, ni pour moi, ni pour vous. Quand ça flashe, c'est de la déception, ok j'ai claqué la porte mais ce n'était pas la fin du monde, la fin de rien d'ailleurs. Mais je n'aime plus les flashs. Ce que j'aime, c'est être suffisament bien pour envoyer ailleurs toute tentative de projection astrologique. Et hier soir, je l'étais, comme ça, et tout était facile. La fluidité.
Projeter, quel mot horrible. Se projeter. Se projeter dans.
Alors que : aller vers. Plus fluide.
Donc non, pas de bonnes résolutions. Vu qu'il n'y aura sans doute pas non plus de solutions en 2008.
Pas de flashs pour la dernière soirée de 2007. Etonnant que je n'essaye, cette fois, de convaincre personne que tout ira bien, si si, je le sais, je le vois, je le sens, grave. Non.
J'arrête et je regarde, je vois que, peut-être, d'années en années, on sait mieux ce que l'on veut.
Et que le bonheur pitoyable de mes flashs bipolaires, je l'abandonne à qui en veut, pour avoir le temps et la lucidité de comprendre que c'est une question entre soi et soi.
Aller vers.

Aucun commentaire: