11.2.08

Bois ton caprice



Je voudrais bien aller à Minsk, non je veux, je veux aller à Minsk. Tout de suite. J'y boirais bien du vin cuvée Francis Cabrel (à 20 euros la bouteille, il pouvait être bon) en mangeant des pizzas à 1,50 du turc du coin, sacrilège sacrilège, ou du champagne avec des fraises Tagada.

J'irais à Minsk avec mon nouveau manteau en astrakan presque vrai mais beau quand même puisqu'on l'a choisi pour moi, sans avoir trouvé la tenue qui me permettrait de ne pas passer pour une pute quand je l'ai sur le dos, alors tant pis j'aurais l'air de mais j'aurais mon garde du corps perso qui s'empresserait de se faire casser la gueule pour moi avec ses 65 kilos tout mouillés.

Et puis de Minsk nous irions à Saint-Petersbourg et sur le traineau je pousserais des cris de gamine, ben quoi j'étais en maternelle quand tu passais ton second bac.
Après j'aurais froid et il faudrait m'enrouler dans une couverture en mohair, et avec juste le nez qui dépasse je prétexterais que je vais tomber malade si je me risque à sortir ma bouche de mon écharpe de luxe 100 % animal tué pour mes beaux yeux, et alors?

Plus tard dans la suite royale, au coin du feu, on mangerait des K*nder Tranche au Lait en regardant confessions intimes par sattellite à ma demande expresse et tu serais absolument subjugué par mon sens du romantisme, avant d'être bouleversé par les reflets fauve de la flambée qui se refléteraient dans mes yeux et pas seulement.

Ne me dis pas que ce n'est pas possible.

Remarque, maintenant que j'y pense, il y a autre chose de plus pressé que je veux et que je peux exiger. Que je devrais exiger.

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