C'est le conseil qu'une fille que je connais à peine vient de me donner...Judicieux comme conseil. Je sais, I know, ich weiss. Dans toutes les langues, je sais que j'ai un léger problème de, comment déjà, de surinvestissement affectif dans mes relations amoureuses. Et que ce n'est pas du tout le moment de le faire entrer en scène.
En dehors de ca, je veux me voir comme une fille indépendante. Mais le suis-je vraiment? Non, je ne suis pas le genre à avoir besoin de savoir où tu es/qu'est-ce que tu fais, je suis même capable de dire et de penser que je m'en fous, pour de vrai. Et je ne suis pas jalouse, non plus. Possessive? Possible mais tant que j'arrive à le cacher, on est sauvés.
Sauf que. Aujourd'hui il devient difficile de démêler les responsabilités. Dans cette immense peur de la disparition et donc de l'abandon - noir sur blanc, j'assume - qu'est-ce qui m'a cassée? Ceux qui ont deserté le navire dès qu'il prenait un peu l'eau sans avoir le courage ou l'envie de jeter un coup d'oeil aux fêlures dans la coque? D'accord. Il n'empêche que. Si je pouvais mettre autant d'energie et d'envie dans d'autres domaines de mon existence, si je savais prendre ma relation actuelle pour ce qu'elle est, précaire mais à peu près viable, si j'étais capable de me prendre toute seule par la main et de réfléchir deux minutes histoire d'avoir une vue d'ensemble de ma petite personne...
Je me cherche et je ne me trouve que là, que dans l'espoir, que dans la peur, que dans l'autre. J'ai l'impression d'être une droguée du sentiment. C'est fatiguant, et ca ne se voit pas sur les prises de sang.
Après ca peut être drôle aussi, de voir à quel point j'ai l'impression de jouer à être quelqu'un d'autre quand je me concentre sur autre chose.
Ca fait du bien de jeter ces mots maintenant. Je ne sais même plus par où je dois commencer.
En dehors de ca, je veux me voir comme une fille indépendante. Mais le suis-je vraiment? Non, je ne suis pas le genre à avoir besoin de savoir où tu es/qu'est-ce que tu fais, je suis même capable de dire et de penser que je m'en fous, pour de vrai. Et je ne suis pas jalouse, non plus. Possessive? Possible mais tant que j'arrive à le cacher, on est sauvés.
Sauf que. Aujourd'hui il devient difficile de démêler les responsabilités. Dans cette immense peur de la disparition et donc de l'abandon - noir sur blanc, j'assume - qu'est-ce qui m'a cassée? Ceux qui ont deserté le navire dès qu'il prenait un peu l'eau sans avoir le courage ou l'envie de jeter un coup d'oeil aux fêlures dans la coque? D'accord. Il n'empêche que. Si je pouvais mettre autant d'energie et d'envie dans d'autres domaines de mon existence, si je savais prendre ma relation actuelle pour ce qu'elle est, précaire mais à peu près viable, si j'étais capable de me prendre toute seule par la main et de réfléchir deux minutes histoire d'avoir une vue d'ensemble de ma petite personne...
Je me cherche et je ne me trouve que là, que dans l'espoir, que dans la peur, que dans l'autre. J'ai l'impression d'être une droguée du sentiment. C'est fatiguant, et ca ne se voit pas sur les prises de sang.
Après ca peut être drôle aussi, de voir à quel point j'ai l'impression de jouer à être quelqu'un d'autre quand je me concentre sur autre chose.
Ca fait du bien de jeter ces mots maintenant. Je ne sais même plus par où je dois commencer.
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