Ou comment rater un rendez-vous important parce qu'on n'a pas eu le courage de regarder le plan avant de partir et que les photomatons sont forcément hors service à Kottbussertor.
Un Starbucks. Café au caramel. Pour éviter la pluie devant l'Ambassade.
Mais ça ne marche pas.
C'est triste dans la bouche d'une fille qui se demandait depuis quand elle n'avait pas ressenti cette intimité avec quelqu'un. La sensation de n'être que nous. Deux. J'aimerais être explicite mais j'ai légèrement du mal à prononcer ces mots : Alors on est + que deux. C'est dit.
Déjà fait et plus à faire. Et tentant, pourtant. Pour des raisons qui devraient avoir été balayées par une petite phrase anodine, prononcée un dimanche aux environs de 15h43 je dirais. Ne jamais essayer de recycler les chansons sur lesquelles on a souffert pour d'autres alors qu'on est bien avec un nouvel autre. C'est toujours une catastrophe. J'aurais du choisir, juste, un autre album pour bercer notre sieste post- "aujourd'hui on passe trois heures à se réveiller". Ou peut-être qu'il ne fallait pas se lever du tout, ne pas casser cette matinée aux volets fermés qui protégeaient de l'invasion. Des autres. Filles.
Un message et trois appels, j'ai craqué. On pourrait en parler tant qu'on veut, je ne sais pas quand même.
Partagée entre : je ne veux plus te voir, et j'attends que tu reviennes avec un esprit propre et bien rangé, l'envie de moi tout court et de la culpabilité s'il te plaît, tu m'as menti par omission. Et : d'accord, va pour le bordel que ça va mettre dans ma tête, mais j'attends quand même que tu finisses par. Seulement moi.
C'était déjà loin d'être simple.
Musique. Penser. Et pas à la douceur, merde.
Par exemple ne pas écouter ça.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire