2.1.08



8h du matin, un deux janvier. Mon année commence aujourd'hui. Malade, la gorge serrée à en être dégoûtée d'avaler sa salive.
2 janvier, 2 +1 = 3, je chantonne : je reviens, je reviens encore, tu n'as même pas vu que j'étais partie alors, je reviens, le 3 je pars d'ici et je rentre à Berlin.
Une comptine parce que ça serait bien que ce soit un peu plus doux parfois, plus léger, j'aimerais bien.
Dans la cuisine familiale s'entassent encore les vestiges poisseux du 31 décembre de mon frère, mais j'ai jeté l'éponge, j'hiberne dans ma chambre qui a été épargnée, je regarde des épisodes de Skins, partie par partie, je pense vaguement à la-liste-des-choses-à-faire-aujourd'hui, mais mon lit est une île pour une fois, ça faisait tellement longtemps que je n'avais pas dormi ici que pendant dix jours je n'y ai fait entrer que des rêveries.
Je chantonne pour ne pas, je reviens, je reviens, et j'ignore, pour ne pas avoir peur. C'est la 1ère chanson du 1er album de la compil de chanson française, celle qu'on met sans y penser parce que ça passe toujours bien en musique de fond.
Ca finit surtout par créér une atmosphère spéciale, cette chanson, je reviens, je reviens encore, elle dure six minutes.
Mon année commence ce matin. Par l'inquiétude, par la fébrilité, par la curiosité. Avec la conscience de tout ce que j'ai à faire dès le 4. De tout ce qu'il faut que j'accomplisse en 2008.
Je suis malade, bonne excuse pour ne pas s'y mettre tout de suite. Yeah.

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